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L’outil est ce qui permet d’effectuer un travail. Ici, un travail sur nous-mêmes.
Il peut s’agir d’un simple crayon et d’un bout de papier ou, plus élaborés, d’un plan de crise ou d’une carte réseau. Il peut s’agir aussi de notre propre expérience. Les outils de rétablissement sont innombrables. Nous en avons choisi plusieurs. Ceux-ci sont accompagnés d’une foule d’informations et de questions auxquelles il est demandé de répondre mais à notre rythme, sans aucune forme d’obligation. Un(e) pair-aidant(e) d’un lieu de liens, par exemple, peut nous accompagner dans ce travail de connaissance de nous-même.
Le lien créé avec lui/elle rendra notre travail vraiment intéressant et porteur d’espoir !
S’OUTILLER
L’outil est ce qui permet d’effectuer un travail. Ici, un travail sur nous-mêmes. Il peut s’agir d’un simple crayon et d’un bout de papier ou, plus élaborés, d’un plan de crise ou d’une carte réseau. Il peut s’agir aussi de notre propre expérience. Les outils de rétablissement sont innombrables. Nous en avons choisi plusieurs. Ceux-ci sont accompagnés d’une foule d’informations et de questions auxquelles il est demandé de répondre mais à notre rythme, sans aucune forme d’obligation. Un(e) pair-aidant(e) d’un lieu de liens, par exemple, peut nous accompagner dans ce travail de connaissance de nousmême. Le lien créé avec lui/elle rendra notre travail vraiment intéressant et porteur d’espoir !
RÉFLÉCHIR
Se rétablir, c’est aussi réfléchir et exercer notre esprit critique. Les deux derniers chapitres s’y attellent plus précisément. Les questions y sont nombreuses également. Quels sont nos droits d’usager(ère)s ? Comment pouvonsnous travailler à l’horizontalisation de la relation soigné(e) – soignant(e) ? En quoi consistent le partenariat et la participation ? Le choix de l’usager(ère) se place au centre. Oui mais encore ? Comment communiquer et prendre conscience que c’est l’usager(ère) qui se rétablit et non, le/la soignant(e) qui lui, soutient, réconforte et accompagne ?
SE RENCONTRER
Et si nous commencions par nous rencontrer ? Ainsi se termine le dernier et cinquième chapitre consacré à la stigmatisation et l’auto stigmatisation, obstacles majeurs au rétablissement des personnes en souffrance psychique. C’est une question supplémentaire qui laisse entrevoir une petite porte de sortie. Puisque, comme l’écrit
Marie Absil1 , « quand les « fous » ont un visage, une histoire, que ce sont nos voisins, des personnes que nous croisons au quotidien, on peut observer à la longue un changement de comportement. (…). Que se passeraitil si la prise en charge ne se centrait plus principalement sur les manques des usagers mais s’activait également
au départ des capacités des personnes ? ». C’est exactement l’un des défis majeurs du concept de rétablissement : mettre le focus sur les forces des personnes et non plus sur leurs faiblesses.
UN CARNET À QUI DONNER DU SENS
Mon carnet de rétablissement. Outils et Réflexions représente la suite d’un premier carnet axé sur le rétablissement en tant que tel et paru en 2018 : La fleur de Patricia2
. Ces deux carnets sont le fruit de collaborations entre pairaidant(e)s, soignant(e)s, chercheur et correctrices. Sans oublier les nombreux usagères et usagers qui nous ont
offert leurs témoignages.
Sommaire :
* Je suis comme je suis
*Je ne suis pas seul(e)
* J'apprends à prendre soin de moi
* Je me fais comprendre/entendre
* Je me libère du regard de l'autre et du mien
Éditeur responsable : Clinique Sans Souci
Textes et coordination : Pascale Fransolet et Martina Nothacker
Illustrations : Denis de Wind
JUILLET 2023
https://platformbxl.brussels/fr/actualites/lindispensable-carnet-de-retablissement